Le balcon
Mon tendre amour,
Je ne peux t’oublier,
Et rêve qu’un jour,
Nous serons fiancés.
Soleil d’Orient,
J’attends avec sagesse,
De devenir ton doux amant.
Et c’est sans aucune paresse,
Que je t’attends ici,
Et te regarde de loin en secret.
Tu es derrière ce balcon bien fleuri,
Tu t’arrêtes et te tais.
Ton doux visage me parle,
Mais ce n’est qu’une réponse,
Toi, mon étoile,
Que de te dire que je renonce
A mon âme, je t’en fais don.
Dans tes yeux,
Je m’y plonge sans pardon.
Mais au mieux,
Je viendrai caresser tes joues,
Qui rendent jaloux ces astres,
Et je me mets à genoux,
Dans ce moment si chaste,
Pour te voir encore plus près,
Tel Icare et son soleil.
Je vais alors rêver,
Dans un délicat sommeil,
Qu’un jour nous ne ferons qu’un,
Malgré toutes les querelles.
Est bien malin,
Celui qui nous dit que la vie est belle ;
Car chez tous, le cœur est impur,
Et la raison, hasardeuse.
Pourtant jamais aventure,
Me paraît en cet instant plus heureuse,
Que celle de Juliette et de son Roméo.
« Jamais aventure ne fut plus douloureuse que celle de Juliette et de son Roméo. »
William Shakespeare.