Fleurs en arc-en-ciel.
Epanouissement en couleur.
La Nature est en fête.
Le Newscript de Bertrand
Fleurs en arc-en-ciel.
Epanouissement en couleur.
La Nature est en fête.
L’oie, le coq et le renard
Dans la campagne, un vieux fermier,
N’avait que pour animaux, bien prisonniers,
Une vieille oie et un jeune coq, qui dans la basse-cour,
En firent vite le tour.
Un jour, l’homme s’en alla faire la fête,
La volaille voulut alors prendre la poudre d’escampette ;
Dès les premiers pas, elle arrêta net,
Car d’un renard, elle en vit la tête ;
Sur ses deux pattes de derrière, il se mit,
Et leur parla ainsi :
Vous me paraissez bien deux malins,
Mais dans ma bouche, vous ne ferez qu’un,
Votre plumage vous est utile,
Mais il me sera bien futile,
Votre chair paraît tendre,
Et ma faim se fait entendre,
Si la vie vous paraît stupide,
Venez me voir, la mort sera rapide.
A ces mots, le jeune coq, fier de lui, répliqua :
Renard, tu me parais rusé, là-bas,
Mais moi, coq, je suis plus intelligent que toi,
Si tu t’approchais,
Sur la colline, je m’enfuirais,
Au-delà de l’hêtre.
Prend donc l’oie, elle est bien trop bête,
Celle-ci sembla ravie,
A croire, qu’elle n’avait rien compris.
Dans la basse-cour, le renard entra,
Et se demanda, en premier, qui il mangera,
La vieille oie resta sur place,
Et le jeune coq montra toute son audace,
Sur un tas de bois, il alla coqueter,
De ses comparses, il voulut se moquer.
Mais du bord, il ne fit que tomber,
Le renard bondit sur lui,
Que d’une seule bouchée, il n’en fit ;
L’oie ne se fit pas attendre,
Elle cacarda qu’il aille se faire pendre,
En liberté, elle alla faire sa vie,
Et jamais plus, elle n’eut d’ennuis.
Moralité :
Ce n’est suffisant que d’avoir de l’intelligence,
Il faut savoir l’utiliser avec bon sens.
« Ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon,
mais le principal est de l’appliquer bien »
René Descartes.
Le moineau et le poulet
Un moineau ainsi menu,
Pria un poulet bien dodu :
Peux-tu me donner quelques grains pour pitance,
Afin de remplir ma faible panse.
Le poulet vint l’accueillir par ce discours :
Je suis ici le roi de la basse-cour,
Maigre oiseau, j’accepte bien volontiers,
De partager ce que mes maîtres m’ont jeté.
Le moineau ne se fit pas prier,
L’occasion était trop belle,
De remplir sa gamelle,
Un rien lui suffit,
Pour faire un repas bien fourni.
Le poulet fut étonné,
De voir un animal guère festoyer.
-Mon cher Monsieur,
Ne me blâmez pas d’avoir mangé si peu,
Si la faim se fait entendre,
Sachez la faire attendre.
-Ami, tu as tort,
La bonne nourriture réchauffe le corps,
Comme moi, tu deviendras fort.
Un homme vint l’emmener dans une grange,
Il ne trouva pas ça étrange,
Il s’était crû malin,
Mais de lui, on en fit un festin.
Moralité :
La gourmandise est un vilain défaut,
Jamais les faibles ne font de vieux os.
Fleurs en liberté -
Devant le vent, Majesté
Se courbent avec grâce.
Dix
Je suis allé à la campagne,
Et je m’y suis promené.
Mais les villageois, ils sont disparus.
Pardi ! C’est sans compter
Que je ne suis pas allé partout,
Car c’est étroit.
Mais, tous le savent,
Il n’y a rien de neuf dans toute cette histoire.
***
Je suis allé à la campagne,
Et je m’y suis promené.
Mais les villageois, ils sont dix par rues.
Par dix ! C’est cent compter
Que je ne suis pas allé partout,
Car sept et trois.
Mais, tous le savent,
Il n’y a rien de 9 dans toute cette histoire.
Le bourgeois et le mendiant
Un mendiant demandant pitié,
Rencontra un bourgeois fort aisé.
Il lui demanda quelques pièces d’argent,
Pour manger dignement.
L’homme, plein de richesse,
Lui répondit sans délicatesse :
« Si l’or se semait, vous seriez roi,
Mais en ce monde, vous êtes bien bas.
La fortune ni ne se prête, ni ne se donne,
Quand bien même la vie est monotone,
Elle se fait avec ardeur,
Au prix d’un dur labeur.
Tout est bataille,
Mais dans l’armure, vous n’êtes qu’une entaille.
Il faut de la ruse et de l’intelligence,
Vous n’avez que l’ignorance.
Dieu vous a fait pauvre,
Telle est son œuvre,
C’est que vous n’avez aucun mérite,
A vivre parmi l’élite. »
Le riche, fier et hautain,
Apprit dès le lendemain,
Que l’argent, vite, se perd,
Au prix d’un cruel revers.
Moralité :
Si la richesse semble belle,
Elle n’est pas éternelle.
Ce n’est qu’un faux-semblant,
Qui rend bête et méchant.
La Tortue et le Lièvre
Un jour, une tortue et un lièvre firent le pari,
D’arriver le premier en haut d’une colline.
Même s’ils n’étaient pas ennemis,
Ils se demandèrent qui des deux était le plus digne,
De devenir, ce jour, le vainqueur.
Le lièvre, fière allure, fit remarquer,
Qu’il ne pouvait y avoir aucune erreur,
A ce qu’il puisse gagner.
Car il était, des deux, l’animal le plus rapide.
Cela ne découragea la tortue qui parla à cet instant :
« La vitesse va à l’intrépide,
Mais il faut savoir prendre son temps. »
Le lièvre n’y porta aucun intérêt,
Finir en tête est une preuve de bon sens,
Cela ne sert à rien de participer,
Si ce n’est pas le meilleur que l’on encense.
Il n’avait pas besoin de cent sept ans pour réussir,
Même s’il courait à reculons ;
L’autre commença à partir.
Il prit comme décision,
De l’attendre jusqu’à ce qu’elle l’atteigne.
Il s’assit et attendit d’être rejoint
La tortue eut toutes les peines,
D’arriver près de celui qui se croyait malin,
Et elle le dépassa sans fierté.
Un renard surgit d’un bois,
Afin de pouvoir faire un repas bien mérité.
Le lièvre fut aussitôt aux abois,
Et laissa la tortue pour mieux s’enfuir.
Celle-ci continua son chemin,
Si bien qu’elle ne pût s’apercevoir,
Qu’un renard la voulait pour festin.
Jamais elle ne pût atteindre le haut de la vallée,
Le bas, au mieux ;
Car elle fut avalée d’une seule bouchée.
Moralité :
S'obstiner peut se révéler périlleux ;
Cette histoire en est l'aveu.
Promenons-nous dans les bois...
Senteur boisée
Fraîcheur de l'ombre
Sensation de bien-être.
Bleuet
Emmitouflé dans des herbes folles,
Le bleuet fait le souhait
Que l'on se souvienne de lui.