Pluie éternelle comme la neige hivernale
Enveloppe de ses perles le banc floral.
Pétales closes s’endorment dans leur prière
De voir le soleil triompher d’un temps amer.
Le Newscript de Bertrand
Pluie éternelle comme la neige hivernale
Enveloppe de ses perles le banc floral.
Pétales closes s’endorment dans leur prière
De voir le soleil triompher d’un temps amer.
Les passants courent dans la rue
Et les amoureux roucoulent
Sans hésitation ni retenue
A l’écart de la foule.
Les curieux regardent
Les feuilles tomber
Celles qui, par mégarde,
Laissent le vent les souffler.
Sur les bancs en bois
Les promeneurs écoutent l’angélus.
Quant à moi,
J’attends le bus.
Pour le coucou du haiku du 17 mai :
Fleurs en coton blanc
Décorent les branches nues –
Les beaux jours en fête
Une vague de fleurs
Agite cette mer dorée
Que les abeilles, en son coeur,
Viennent butiner.
Le souffle du vent moqueur
Pousse les nuages effacés
Derrière un soleil printanier.
Fleur du souvenir
Attend la colombe blanche –
Messagers du monde
"On a toujours une part de courage en nous..."
A toujours la pêche
Celui qui veut ramener sa fraise
Rien que pour des prunes -
Mais s’en prend une en pleine poire
Pour avoir raconté des salades.
Soleil sur du coton gris
Déjà bien trempé.
Tombe la pluie
Sur une terre trempée.
Les fleurs épanouies
Au regard émerveillé
Se tournent vers le ciel.
Quand l’insaisissable
Bourdonne dans nos oreilles –
Gare à la tapette