Pourtant, c’est simple à faire…

Un homme bien attentionné,

Envoya un jour ce courrier :

"Messieurs les Gendarmes,

Je ne veux pas en faire tout un drame,

Mais vous n’avez rien compris à ma requête,

Quand je vous ai envoyé ma première lettre.

Il me fallait un extrait de mon casier judiciaire,

Pourtant, il ne faut pas être un expert,

Pour comprendre ce que je vous demandais.

Vous avez dû le faire exprès,

A moins que vous n’avez rien dans votre tête,

Si bien que vous être trop bête,

Pour pouvoir simplement effacer,

Toute mention des affaires dont j’ai été mêlées.

Je veux bien faire preuve d’indulgence,

Envers vous, qui manquez d’intelligence,

Je souhaite donc que vous fassiez votre travail correctement,

En mettant sur tous mes crimes, un bon coup de blanc.

J’espère que j’ai attiré votre attention,

Et vous adresse mes sincères salutations."  

Dernière prière

Vous, qui êtes là-haut,

Ai-je parlé à un ciel vide ?

Je souffre de ce silence en écho,

Et de ce cœur aride.

Votre pitié est amère,

Tout est tourment,

Votre amour est une chimère,

Et votre regard fuyant.

Je vois que j’ai eu tort,

Vous ne pouvez exister,

Et maintenant la mort,

Sera ma bien-aimée.

 

Insomnie

Pénible nuit,

Semble-t-elle infinie ?

L’ombre des branches,

Entame une danse,

Et se colle au mur,

Au fur et à mesure,

D’un vent violent.

Il les happe dans ses mains,

Et bientôt, le matin.

Une douce lumière

M’appelle prière.

Le réveil sonne.

Les coups de marteau résonnent.

            Monsieur l’Inspecteur des Impôts,

            Je me permets de vous écrire pour vous indiquer toute mon indignation concernant l’argent que vous souhaitez me (re)prendre suite à la succession de ma mère.

            Vous venez me dire que vous voulez me taxer sur l’argent que ma pauvre maman a épargné tout au long de sa vie. Je vous signale que vous ne pouvez pas me le voler puisque ma mère est à l’heure actuelle toujours décédée. Je comprends parfaitement que vous avez besoin de vivre mais quand même, on se fait prendre  assez d’argent comme ça. De l’argent qui finit dans les caisses de l’Etat pour construire des radars ou payer des bons à rien comme vous.

            Je vous informe donc que je refuse de m’acquitter de ce soit-disant IMPOT SUR LES SUCCESSIONS quitte à mettre la somme dans la case DON puisque ceci est déductible d’impôts.

            Merci de toute l’attention que vous porterez à ma lettre, en espérant d’avance que vous n’aurez pas l’idée de me casser les pieds (même si vous le faites déjà) avec un contrôle fiscal bidon.

XXX