"Toute littérature est un assaut contre la frontière."
Franz Kafka
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"Songez bien que la littérature n'a pas créée pour servir la vie,
ni même la traduire, mais pour lui échapper."
Alfred Capus
Le Newscript de Bertrand
"Toute littérature est un assaut contre la frontière."
Franz Kafka
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"Songez bien que la littérature n'a pas créée pour servir la vie,
ni même la traduire, mais pour lui échapper."
Alfred Capus
Les lueurs automnales sur la grande péninsule
Annoncent en silence l’hiver avancé.
Les cheminées fument dans les hameaux isolées.
A l’ombre de la forêt, les trappeurs déambulent.
Les arbres pleurent leur feuillage disparu.
Un sentier coloré dessine l’horizon
Que la fraîcheur des jours derniers corrompt ;
Quand les trappeurs se souviennent de l’été révolu.
Les premières neiges tombent sur l’Alaska.
Un manteau blanc les enveloppe la nuit.
On dit que le lendemain est la répétition d’aujourd’hui,
Mais les trappeurs le savent déjà.
"L'écriture est une aventure. Au début c'est un jeu, puis c'est une amante, ensuite c'est un maître,
et ça devient un tyran."
Winston Churchill
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"Ecrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas, il n'est qu'écriture."
Jean Cocteau
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"L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail."
Michèle Mailhot
Pour le Coucou du Haiku du 15 au 21 novembre 2013 :
Le lapin blanc
N'a pas besoin de lunettes
Pour être en retard.
Un bleuet à la main
Le poilu ne veut pas oublier -
Devoir de mémoire.
*
Dans sa tranchée
Il espère apercevoir
La colombe blanche.
Pour le Coucou du Haiku du 1er au 7 novembre 2013 :
L’arbre dénudé
A recouvert de ses feuilles
Mon pot de chrysanthèmes.
Par delà la vallée,
Fleurit la belle aubépine.
Pas un moment, elle ne peut fanner.
Sa couleur immortelle fascine ;
Même le promeneur curieux.
Au soleil levant répond la fleur d'automne.
Ses pétales sont ouvertes sur le monde.
La brume matinale la maquille de perles friponnes
Qui s'évanouissent à l'ombre
D'un deuxième angélus carillonneur.
Douze coups à l'horloge du laboureur.
Hérissons des arbres
Contre les mains balladeuses
Sortent leurs piquants
Etrange spectacle que cette horloge !
Quand la nuit revêt sa plus belle toge,
Les aiguilles se moquent du temps qui passe
Et préfèrent aller à la chasse
A ces secondes qui jouent au contre-la-montre.
Mais ici on raconte
Que personne ne peut perdre ou gagner
A vouloir avancer ou reculer.